L’économie calédonienne se repositionne progressivement sur un rythme de croissance plus mesuré. À 1,3 %, la croissance réelle estimée pour 2014 apparaît faible si l’on compare avec la moyenne décennale de 3,6 %.
La croissance pénalisée par la demande intérieure
En 2013, l’économie calédonienne subit toujours le contrecoup de l’achèvement des grands chantiers privés et publics. La croissance de la Nouvelle-Calédonie s’établit à 1,9 % à prix constants, bien en deçà de la moyenne décennale (3,6%).
2 emplois privés sur 10 liés au secteur nickel en 2012
Cette étude CEROM vise à déterminer le poids global du nickel dans l’économie calédonienne, sous l’angle de l’emploi salarié. Cet emploi se compose des salariés des opérateurs métallurgiques et miniers, de ceux indirectement concernés par le secteur (fournisseurs et sous-traitants), mais également des emplois induits par la consommation des ménages tirant leurs revenus du nickel.
Le ralentissement se confirme
L’année 2012 marque un nouveau ralentissement de l’économie calédonienne. La croissance réelle s’établit à 2,2%, un niveau inférieur à la moyenne des dix dernières années. Cet affaiblissement s’explique essentiellement par le recul de l’investissement.
La demande intérieure soutient la croissance
Après une année 2010 particulièrement favorable, l’économie calédonienne reste bien orientée en 2011. La croissance réelle s’établit à 3,2%, un niveau proche de la moyenne des dix dernières années. Le PIB par habitant gagne 1,3% pour atteindre 3,3 millions de F.CFP.