L’indice de confiance des ménages se dégrade légèrement au troisième trimestre 2022, par rapport au premier trimestre.
La majorité des ménages observe une détérioration de la situation économique générale et une forte hausse des prix.
En 2021, la croissance se redresse en Polynésie française. La progression du produit intérieur brut (PIB) en volume est de 2,4 % après une perte de croissance de 7,2 % en 2020. La consommation des ménages constitue le principal moteur de cette croissance après un fort ralentissement en 2020. La consommation des administrations et l’investissement augmentent également. En revanche, conséquence d’une consommation et d’un investissement dynamiques, la hausse des importations pèse négativement (…)
La majorité des ménages estime que la situation économique générale du pays s’est dégradée et que les prix ont fortement augmenté au cours des 6 derniers mois.
72 % des ménages des îles du Vent estiment que la situation économique s’est dégradée au cours des six derniers mois en Polynésie française.
Pour les six mois à venir, la moitié estime que la situation va se détériorer, tandis que seulement 18 % anticipent une amélioration.
Six mois après la première enquête réalisée en février 2021, le CEROM a interrogé les ménages des îles du Vent au cours de la dernière quinzaine d’août. L’étude aborde l’évolution de la situation économique et financière des ménages, ainsi que leurs anticipations d’achats, d’investissement et d’épargne pour les mois à venir.
En 2020, le Produit Intérieur Brut (PIB) diminue en volume de 7,6 %, soit une évolution comparable à celle de la France hexagonale mais plus marquée que dans les autres Départements et Collectivités d’Outre-mer. L’ensemble des composantes de la demande est en retrait, excepté les investissements qui restent encore soutenus. La crise sanitaire a provoqué une contraction du marché du travail notamment au niveau des emplois touristiques. Le revenu du travail diminue fortement dans ce contexte. (…)
Interrogés en février 2021, les ménages ont exprimé, au-delà de leurs craintes sur l’évolution de la conjoncture, leur ressenti sur la crise sanitaire, un an après sa survenue.
Nombre d’entre eux en ont subi les effets en termes d’emploi et de revenus. Ces circonstances exceptionnelles ont conditionné leur motivation à épargner et à retarder leurs achats les plus importants.
Interrogés en février 2021, les ménages ont exprimé, au-delà de leurs craintes sur l’évolution de la conjoncture, (…)